Il y a des situations particulièrement intimidantes. Passer un examen, prendre laparole en public ou engager la conversation avec des inconnus n'est pas chose facile, surtout la première fois. Généralement, avec le temps et l'expérience, la confiance en soi augmente et la gêne disparaît. Car s'exposer, oser affronter le regard des autres, cela s'apprend.
Certains s'initient tout naturellement aux interactions sociales. Les timides réussissent en général à mener une vie en apparence satisfaisante et souvent organisée de manière à éviter les situations embarrassantes. L’évitement leur permet de camoufler, derrière une froideur ou un désintérêt apparent, une hypersensibilité au jugement d’autrui.
C’est lorsque l’intensité de la réaction émotive interfère significativement avec le fonctionnement de la vie sociale de l'individu que l’on parlera de phobie sociale et qu’il faudra penser à un traitement psychologique.
Lorsqu'elle est occasionnelle et limitée, la timidité n'empêche pas de vivre heureux. C'est le cas d'une personne qui se trouve à l'aise avec sa famille, ses amis, un entourage professionnel familier, et se plaît dans ce cadre rassurant. Même si elle éprouve des craintes face aux inconnus, elle s'arrange, dans la mesure du possible, pour ne pas y être confrontée. Plus difficile à gérer est la timidité chronique et généralisée. Celle-là témoigne d'un malaise intérieur et de difficultés relationnelles qui entravent douloureusement tout épanouissement personnel.
Peu causant, Claude ne dérange personne. Conciliant, il se plie aux désirs de ses proches, dans le privé comme au travail, car il n'a qu'une obsession: être aimé. Mais en se réfugiant dans la passivité par peur de déplaire ou de ne pas se montrer à la hauteur, il se condamne presque à coup sûr à l'isolement.
Claude s'étonne: pourquoi les autres le rejettent-ils alors qu'il est prêt à toutes les concessions, qu'il préfère le silence au conflit, qu'il cherche constamment à faire plaisir? Tous ses sacrifices seraient-ils inutiles? Qu'y a-t-il de mal à être gentil? Comment expliquer que certains de ses collègues brusques et insensibles ont plus de succès que lui avec les femmes?
Incapable de nouer d'authentiques amitiés, fréquemment déçu en amour, Claude en vient à se replier sur lui-même et à fuir les contacts. Il se sent incompris et victime d'un destin injuste.
Claude craint les autres dont il souhaite tant être reconnu. Et plus les autres sont nombreux, plus il se sent menacé. Le pire, pour lui, ce sont les soirées en société.
Malgré ses efforts et la lecture de quelques livres sur le sujet, Claude se demande sans cesse si ce qu’il fait est bien, quelle impression les autres ont de lui, s’il auraît dû faire les choses différemment, comment les gens vont réagir à ses faits et gestes.
Il a toujours l’impression d’être jugé, d’être sur la sellette. Un regard, un sourire, un silence, et il se retrouve déstabilisé. À chaque fois, il a l’impression de passer un examen, d’être coupable de quelque chose.
Christophe André et Patrick Légeron, psychiatres à l'Hôpital Sainte-Anne à Paris analysent dans leur livre La Peur des Autres (Editions Odile Jacob, 1998) le trac, la timidité et d'autres formes d'anxiété sociale, dont ils décrivent les manifestations psychologiques les plus fréquentes:
· Appréhension à se retrouver en point de mire de la part d'autrui; se sentir observé, se croire évalué, penser que cette évaluation est négative.
· Perception excessive de sa vulnérabilité: se sentir fragile, transparent aux yeux d'autrui, peu apte à se protéger, à se défendre, maladroit pour se contrôler et contrôler la situation, peu performant.
· Autodévalorisation importante de ses propres comportements sociaux, même adaptés.
· Surévaluation des exigences existant dans une situation ou une relation donnée.
· Sentiment d'une agressivité latente ou potentielle de la part d'autrui: les autres sont plus puissants, plus compétents, et peuvent agresser en paroles ou en actes.
· Hypervigilance portée à ses propres manifestations d'anxiété.
La timidité, selon ces auteurs, est un type particulier d'anxiété sociale non pathologique, "exprimant une manière d'être durable et habituelle, marquée par une tendance prononcée à se tenir en retrait et à éviter de prendre l'initiative dans tout type de situation sociale, une gaucherie lors des interactions sociales, malgré un désir relatif de se confronter à certains échanges." La timidité n'exclut pas des capacités d'adaptation, comme en témoignent de nombreuses personnalités du spectacle ou des médias qui racontent comment ils ont surmonté leur timidité en choisissant une profession les poussant à affronter ce qui les angoissait.
Les personnes timides prennent moins souvent la parole que les autres, sourient moins, regardent moins dans les yeux, mettent plus longtemps à répondre ou à relancer la conversation; les temps de silence sont plus fréquents dans leurs discours. Leur registre de mimiques et d'expressions est moins riche.
Les thérapies cognitivo-comportementales proposent des techniques qui permettent d'affronter progressivement les situations redoutées tout en travaillant sur les pensées négatives qui sont à l'origine de la timidité. Nous verrons quelques unes de ces techniques plus loin dans ce texte.
La vie sentimentale, sociale et professionnelle des timides est marquée par les occasions perdues et aboutit souvent à la solitude.
Si nous nous imposons certains actes par peur du jugement d'autrui, et surtout par la peur de ne pas être toujours "aimables", nous empruntons des rôles successifs qui nous font perdre de vue qui nous sommes. (Catherine Bensaï, 1992). Ces rôles nous rendent étrangers à nous-mêmes. Ils nous coupent de l'essentiel de ce que nous vivons. Il ne reste que le vide et la crainte d'être démasqué. A force de ne rien laisser passer de leurs émotions, de leurs idées personnelles, comment les timides pourraient-ils découvrir ce qu'ils tiennent si fortement caché? Pensant que "de toutes les façons les autres n'ont pas de temps à perdre à écouter leurs histoires", il leur semble plus naturel de faire partie de ceux qui écoutent que de ceux qu'on écoute.
Personne ne peut se sentir bien s'il est confronté à un sentiment d'inexistence; il n'y trouve que solitude et un profond désarroi. Dans cette méconnaissance de lui-même, dans cette non-réalisation, il est plus que jamais la proie du désir d'autrui: il n'existe plus que dans le regard des autres, seuls capables alors de lui donner vie. Il serait préférable que nous laissions s'exprimer davantage nos sentiments et nos pensées, parce qu'en les disant nous pouvons mieux les connaître, et qu'ainsi nous donnons la chance aux autres de nous reconnaître pour ce que nous sommes.
Parler, c'est prendre un risque. Risque d'être désapprouvé, d'entrer en conflit, de montrer ses faiblesses. Pire, d'être blessé. Mais parler, c'est aussi et surtout une chance: de dialoguer, d'approfondir la relation avec l'autre, de se montrer tel qu'on est... et même d'être apprécié!
LA COMMUNICATION AFFIRMATIVE:
Communiquer d'une façon non affirmative, c'est ne pas reconnaître ses propres droits, ne pas exprimer d'une façon claire et honnête ses sentiments, ses pensées ou ses façons de voir. Par conséquent, c'est permettre aux autres de ne pas me respecter. C'est donc montrer un manque de respect de soi et parfois aussi, un manque de respect de l'autre, en ne reconnaissant pas qu'il peut accepter des opinions contraires aux siennes, qu'il peut prendre ses responsabilités et s'occuper lui-même de ses propres problèmes. Le but du comportement non affirmatif est d'apaiser l'autre et d'éviter les conflits à tout prix.
Le message que l'on communique quand on est non affirmatif, c'est le suivant: "Je ne suis pas important; tu peux profiter de moi. Ne t'occupes pas de mes sentiments, seulement les tiens sont importants. Mes pensées ne sont pas importantes. Cela ne vaut pas la peine que tu t'occupes de moi. Je ne suis rien; tu m'es supérieur."
Communiquer de façon affirmative consiste à défendre ses droits personnels tout en respectant les droits de l'autre. C'est exprimer ses pensées, ses sentiments et ses façons de voir d'une façon honnête et appropriée en voulant connaître les sentiments, les pensées et les façons de voir de l'autre.
S'affirmer implique donc deux (2) types de respect:
- le respect pour soi-même en exprimant ses besoins et en voulant défendre ses droits
- le respect pour l'autre en respectant les besoins et les droits de l'autre.
Le message de base qui indique le respect de soi, c'est le suivant: "Voici ce que je pense. Voici ce que je ressens. Voici comment je vois la situation." Le message de base qui indique le respect de l 'autre, c'est le suivant: "Je suis prêt à écouter et à essayer de comprendre ce que tu penses, ce que tu ressens et comment tu vois la situation."
Une des raisons majeures pour apprendre à communiquer et à se comporter de façon affirmative, c'est que cela accroît le respect de soi-même. Le concept de soi s'améliore en effet chez des gens qui participent à un groupe d'affirmation de soi.
Les gens qui apprennent à s'affirmer ont davantage confiance en eux et ont moins besoin d'être approuvé par les autres. Parfois, on a peur de s'affirmer parce qu'on a peur de perdre l'approbation des autres. C'est comme si l'on disait: "Je ne peux pas vivre sans l'approbation des autres". Ce que l'on oublie, c'est qu'en ne s'affirmant pas, on ne peut, de toute façon, se garantir l'approbation des autres. Les gens peuvent avoir pitié de quelqu'un qui ne s'affirme pas, mais pas nécessairement l'approuver.
De plus, cette pitié peut facilement se transformer en irritation et en rejet. Apprendre à communiquer de façon affirmative peut accroître la confiance en soi, ce qui nous rend moins insécure, moins vulnérable.
Les individus qui ont de la difficulté à s'exprimer dans plusieurs situations et avec plusieurs personnes disent qu'ils ont un sentiment de faible estime de soi, de dépression, de grande anxiété dans leurs relations avec les autres. Elles se sentent non appréciées, utilisées par les autres, exploitées. Elles ont des manifestations somatiques, tels que maux de tête, douleurs à l'estomac, etc... .
LES COMPORTEMENTS PASSIF, MANIPULATEUR, AGRESSIF ET AFFIRMATIF:
Le comportement passif:
Le comportement passif se caractérise par le fait que l'individu ne respecte pas ses propres besoins et sentiments. Il les oublie complètement au profit des autres. Il va tout accepter des autres sans rien demander pour lui-même. Il ne communique pas ses besoins et ses sentiments et s'emploie uniquement à satisfaire ceux des autres. Le message communiqué est alors le suivant: "Je ne suis pas important, tu peux profiter de moi".
Évidemment, un tel comportement permet difficilement de prendre des initiatives, de réaliser ce que nous voulons et d'atteindre des buts personnels. C'est donc un comportement inefficace. La personne qui a un comportement passif laisse les autres décider de ce qu'elle fera. Un tel comportement produit souvent des sentiments de malaise et de frustration qui conduisent à la dépression, l'anxiété ou même la colère. L'individu qui ne satisfait pas ses besoins se sent souvent déprimé, ou encore il a peur d'affronter les autres de crainte qu'ils ne lui fassent trop de demandes, ou encore il devient agressif parce qu'il est débordé par les demandes qu'il ne peut satisfaire et il va alors manifester cette agressivité face à un inférieur.
Le comportement manipulateur:
La personne manipulatrice ne manifeste pas de respect face aux droits et besoins d'autrui et ne répond qu'à ses propres besoins et sentiments. Cette personne déguise facilement ses besoins en beaux principes qu'il oblige les autres à suivre: tu dois travailler plus, tu dois être une bonne mère et t'occuper de ton enfant, tu dois économiser plus ... Mais, en fait, sous ces beaux principes, il ne cherche qu'une chose: que les autres satisfassent ses besoins. Pour obtenir ce qu'elle veut, elle va tenter de culpabiliser l'autre, de le rendre anxieux, de menacer, de le rejeter.
Un tel comportement est souvent efficace pour atteindre un but, si ce but est habilement camouflé et si les autres sont passifs et ne se rendent pas compte de la manipulation. Mais, il en résulte facilement un sentiment de malaise chez les autres qui se rendent compte après coup qu'ils n'ont pas été respectés, qu'ils se sont "fait avoir".
Le comportement agressif:
Contrairement à la personne passive, qui oublie ses droits et ses besoins, l'individu agressif ne voit pas ceux des autres. Il refuse aux autres le droit de satisfaire leurs besoins, un peu comme le manipulateur. Mais, contrairement au manipulateur, il communique très clairement et directement ses propres besoins et sentiments. Cependant, comme il ne tient pas compte de ceux des autres, il ne communique pas d'une façon appropriée et à un moment qui lui permettrait de s'entendre avec les autres. Le message de base est alors le suivant: "Voici ce que je pense; tu es stupide de penser autrement. Voici ce que je veux; ce que tu veux n'est pas important. Voici ce que je ressens; je me "fous" de tes sentiments".
Ce comportement peut être efficace pour atteindre un but s'il produit de la crainte chez les autres et les amène ainsi à se soumettre. Mais il peut aussi produire la colère chez les autres qui vont réagir et rendre le comportement inefficace. L'individu agressif se retrouve souvent seul et déprimé.
Le comportement affirmatif:
Le comportement affirmatif consiste en une façon d'exprimer ses besoins et sentiments tout en tenant compte des droits d'autrui. La personne qui manifeste un tel comportement communique clairement, calmement et au moment approprié, pour qu'il y ait possibilité d'entente.
Un tel comportement est généralement efficace pour atteindre un but parce qu'il permet des compromis et vise à la satisfaction et au respect de soi et des autres. Il en résulte des sentiments positifs et libérateurs pour soi comme pour les autres, qui sont même plus importants que le fait de toujours atteindre les buts désirés.
Enfin, remarquons que nous avons des comportements différents d'une situation à une autre. Nous pouvons être passifs vis-à-vis de certaines personnes et agressifs vis-à-vis d'autres, manipulateurs avec certains et affirmatifs avec d'autres. Nos enfants, nos parents, nos amis, nos patrons peuvent susciter tous des réactions différentes. De même, avec une même personne, nous sommes souvent différents d'un moment à l'autre; par exemple, nous pouvons être affirmatifs lorsqu'il veut nous emprunter un objet dont nous avons besoin, agressifs quand il nous dérange dans un travail, passifs s'il nous critique et manipulateurs quand nous voulons lui emprunter de l'argent.
Comment avons-nous appris à nous comporter comme nous le faisons?
Le comportement affirmatif est un comportement appris.. Certaines personnes ont été punies lorsqu'elles s'exprimaient (punition). D'autres ont été encouragées à se soumettre et à dire oui quand elles voulaient dire non (renforcement). Parfois la punition du comportement affirmatif et le renforcement du comportement non affirmatif apparaissent en même temps (punition et renforcement). Le fait qu'un comportement ne soit pas apprécié ou manifesté par les personnes importantes qui nous entourent quand on grandit est un autre facteur important (modelage). D'autres encore n'ont pas eu l'occasion de développer leurs comportements affirmatifs parce qu'ils étaient isolés ou surprotégés (pas de mise en situation). Mentionnons également les facteurs culturels au coeur desquels on trouve les modèles traditionnels masculins féminins, encourageant les femmes à être passive et les hommes à être agressifs. Les gens ne sont pas au courant de leurs droits.
COMMENCER ET MAINTENIR UNE CONVERSATION
La plupart du temps, ce qui vous empêche de commencer une conversation avec quelqu'un, c'est 1) l'anxiété., 2) ne pas être certain si l'autre veut parler avec vous ou 3) ne pas savoir comment commencer.
En ce qui concerne l'anxiété, disons qu'il vous faut changer l'anxiété paralysante en une anxiété stimulante, apprendre à avoir des pensées constructives et des comportements plus efficaces et cesser d'éviter des situations à cause de votre anxiété.
Le deuxième point concerne le fait que vous pouvez vous empêcher de commencer une conversation parce que vous vous demandez si l'autre veut vraiment parler avec vous. Pour résoudre ce problème, il vous faut devenir un bon observateur des caractéristiques verbales et non verbales de l'autre, indices qu'il veut ou non engager une conversation. Quels sont ces indices?
En général, une personne qui ne veut pas parler va sourire très peu, avoir un regard plutôt hostile ou ne pas vous regarder, être tendue, nerveuse, avoir une voix dure, répondre très brièvement et "sèchement" à vos questions et ne pas poser elle-même de questions.
Par contre, une personne qui a le goût de parler avec vous va sourire, avoir un regard, une voix et des gestes chaleureux, accueillants, répondre à vos questions en donnant de l'information sur elle-même et poser elle aussi des questions.
À partir de ces signaux (et peut-être de d'autres que nous vous encourageons à découvrir), vous pouvez savoir si une personne est prête à parler avec vous et décider si oui ou non vous allez commencer ou continuer une conversation avec cette personne.
Le troisième point qui pourrait vous empêcher de commencer une conversation, c'est de ne pas savoir comment commencer.
Vous pensez peut-être que, pour ne pas avoir l'air stupide, il faut commencer une conversation en disant quelque chose de très profond ou de très drôle ou de très intéressant. Au contraire, nous croyons que les premières phrases que vous dites ont assez peu d'importance. L'important, c'est de montrer à l'autre que vous êtes intéressé à parler avec lui (ou elle) et à le (la) connaître davantage. Alors, ne craignez pas d'employer des clichés du genre: "Il fait beau aujourd'hui" ou "Avez-vous déjà vu autant de neige?".
Servez-vous de la situation qui est commune aux deux: "Il y a vraiment beaucoup de monde à ce spectacle" ou "J'aime bien ce magasin, mais il n'y a pas beaucoup de vendeurs pour nous aider" ou "Puis-je vous aider à porter vos paquets?".
De plus, tentez d'utiliser l'information que vous possédez sur l'autre personne, ce que vous voyez de lui (ou d'elle). Par exemple, vous êtes devant une personne qui tient dans ses mains un livre sur la musique; alors vous pouvez lui dire: "Je remarque que ,vos avez un livre sur la musique. C'est un sujet qui vous intéresse?". Ensuite, quant "la glace est cassée" et que vous avez observé que l'autre est d'accord pour parler avec vous, vous pouvez graduellement devenir plus personnel.
Les principaux comportements verbaux qui nous permettent d'entrer en contact avec quelqu'un et de maintenir la conversation sont les suivants:
1. Poser des questions ouvertes.
2. Écouter l'autre d'une façon active.
3. Donner de l'information sur soi.
4. Utiliser l'information que l'autre nous donne sur lui-même.
Poser des questions ouvertes.
Les questions ouvertes sont des questions qui amènent des réponses autres que "oui" ou "non". Ce sont des questions qui commencent par "pourquoi", "qu'est-ce que" ou "qu'est-ce qui", "comment", etc.... Par exemple, si vous demandez à quelqu'un "Qu'est-ce que tu as fait aujourd'hui?", la réponse sera sans doute plus longue si vous lui demandez "As-tu travaillé aujourd'hui?". Un autre exemple d'une question ouverte:
"Qu'est-ce que tu trouves le plus intéressant dans tes études?" ou encore "Comment en es-tu arrivé à t'intéresser à ce domaine d'études?" au lieu de "Trouves-tu tes études intéressantes?". Un autre exemple: "Où es-tu allé pendant tes vacances?" au lieu de "As-tu passé de belles vacances?".
Lectures suggérées :
Boisvert, Jean-Marie et Beaudry, Madeleine (1979). S'affirmer et communiquer, Montréal: Les éditions de l'Homme.
Légeron, A. et Légeron, P. (1998). La Peur des Autres, Paris: Éditions Odile Jacob.
Bensaïd, C. (1992). Aime-toi, la vie t'aimera. Paris: Éditions Robert Laffont.
Extrait de : http://www.psychologue.levillage.org
Christiane "saxomegane"
http://saxomegane.carrefourinternet.com
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